mercredi 18 mai 2011

Malick ou la Grâce - The Tree Of Life.

La séance de 10h20 ce matin.

Une citation de Job ouvre le film et donne le ton: ce film m'a touché comme d'autre ont connu la Grâce.
Il est 14h38, et je n'ai pas encore pu ouvrir la bouche.

Le film s'ouvre sur une blessure: la mort d'un fils. Pas de psycho-drame.
Cette plaie béante s'ouvre elle-même sur l'Amour, quelque chose de profondément religieux qui touche loin -même si les protagonistes sont catholiques, il ne s'agit pas là d'une leçon de catéchisme mais d'un sentiment si puissant qu'il dépasse la croyance en une religion, en un Dieu.


L'amour de chaque chose et de chacun.
Tout se passe au coeur de cette famille, dans les relations père-fils, mère-enfants, homme-femme, entre frères, hommes-nature.


La nature est probablement l'élément le plus présent du film dont une longue séquence évoque la Création. Déchaînement des éléments. Des volcans en mouvement, émouvants. Premières formes de vie. Un rappel du sublime qu'une bande son magnifique d'Alexandre Desplat accompagne, comme organique, le sang dans la veine des images.
Il s'agit des hommes, de l'Amour inconditionnel qui les lie, de la place qu'ils prennent, se donnent, partagent.



Avec eux nous traversons des espaces bruts, vierges, tourmentés ou sereins.
Brad Pitt étonne et bouleverse par sa sobriété de père de famille puritain et sévère.
Sean Penn ne dit presque pas un mot et n'en est que plus puissant et émouvant.
Et puis il y a la sublime Jessica Chastain, toute en délicatesse, en douceur. La femme, la mère, liant autour d'elle ses fils, son homme et l'univers.



Alors, voilà, vous n'êtes pas plus avancés sur ce que The Tree Of Life raconte, mais je ne crois pas que ce soit le propos.

Allez-y juste. C'est important.

Comme un rappel à l'essentiel.

1 commentaire:

  1. J'étais un grand fan des Moissons du ciel, les paysages, la maison dans le lointain.... J'irai à coup sûr regarder the tree of life :)

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