jeudi 6 octobre 2011

MAOUMIAOU -suite et fin

Je me suis franchement absentée, je sais.
Les semaines filent vitesse grand V, et mille choses et mille choses encore...
Enfin, voici donc la suite de la dernière série shootée par mon amie Maëlle-Maou.

Gros MI-A-OU.



vendredi 12 août 2011

Bubble girl

Plumes/paillettes/bulles.
Voilà donc la dernière partie de la séance avec Maëlle (voir post précédent) <3









mercredi 10 août 2011

Shiny shiny...

Juin dernier. Une nouvelle séance avec Maëlle a.k.a Maou (voir articles précédents).
Plus vraiment besoin de se parler, on se fait confiance. Une vraie Win Team :)
Je vous laisse juger.













jeudi 21 juillet 2011

BENI FUCKIN' CASSIM !

Une semaine de camping, de soleil et de plage, quatre jours de festival, un bonheur incalculable, le FIB (Festival Internacional de Benicassim), c'est simplement la meilleure semaine possible.

Attention, pavé:

Le festival s'est déroulé du 14 au 17 juillet, et son camping lui ouvrait dès le 11. Nous voilà donc parties, les copinettes et moi un beau lundi de juillet dans la pampa quelque part entre Barcelone et Valence.

Le bien nommé camping "FibCamp", ce sont des hectares d'herbes cramées par le soleil et vaguement recouverts de bâches blanches, histoire de. Ce sont aussi de merveilleuses douches d'eau froide mixtes et en plein air -ce qui en soit n'est absolument pas grave puisque tout le monde passe la semaine plus ou moins à poil.



Il y a la plage à deux kilomètres, la mer à 30°C, un bon moyen de récupérer le sommeil qu'on a pas eu le matin à cause de la chaleur immonde dans la tente.



Le camping, c'est un endroit merveilleux où personne ne vole ni ne ravage les affaires des autres, où tous se rassemblent dans l'immense tente-bar, rient, picolent, se rencontrent, se rendent compte qu'il y a une écrasante majorité d'anglais, et que donc ça promet franchement. La phase Grande Tente c'est surtout pour les trois jours qui précèdent le festival à proprement parler -après tout le monde bouge sur le site.



A 7 min à pied de là, le Festival et son immense site, c'est un peu comme un terrain de jeux géant. Quatre scènes se partagent un line-up détonnant: la Maravillas Stage (la plus grande), la Firefib.com Stage et la Fib Club Stage (les deux scènes moyennes) et la Jack Daniel's Tent, plus petite, qu'on retrouve aussi au Primavera.
Les gens sont maquillés, déguisés quelques fois, on retrouve des visages du camping, on se fait des copinous, on se "prépare" à faire la fête -le line up commence à 18h et termine à 6h45 tous les soirs.
Je ne vous parlerai pas de tous les types que j'ai rencontrés, ni de l'amélioration de mon accent anglais, ni même des danses qu'on a inventé mais des concerts auxquels j'ai assistés, EVIDEMMENT.




JEUDI:
Layabouts. Je ne connaissais pas bien, je ne sais pas vraiment ce que ça donne en disque, mais le live était franchement convainquant, bonne énergie, bon rock assez lourd pour être audible. Et aussi je suis amoureuse du chanteur.
Anna Calvi. Je n'étais pas tellement enthousiaste en y allant et j'ai finalement découvert une vraie musicienne, une vraie chanteuse, un charisme incroyable, cette fille envoie du lourd et de la virtuosité.
Silent Disco . Ca n'est pas un groupe mais un concept über chouette: un espace clos à l'entrée duquel on vous donne un casque qui peut recevoir deux chaînes radio, celles-ci correspondant à l'un ou l'autre DJ en place dans la boîte (vous me suivez?). Donc tout le monde danse un casque sur la tête et sans savoir ce que les autres écoutent. Ca nous a chauffé pour la soirée.
Congotronics vs Rockers. Ma grande découverte du festival: un élégant mélange de musique Afro et de Rock'n'Roll. Ils sont très nombreux sur scène, de plein de nationalités différentes (de la Chine à l'Afrique en passant par quelque part en occident). Résultat, une énergie incroyable, une immense richesse musicale et accrue la plus grande frustration de ma vie (ne pas être née noire).
THE STREETS . Ahlalalalalalalala! Bon déjà, je suis (aussi) amoureuse de Mike Skinner et son accent de chou de Birmingham. Et puis le show. The Streets, c'est du flow, c'est beau, c'est bien écrit et souvent touchant (le mec sublime à côté de moi s'est foutu à pleurer et m'a fait un gros câlin, gné). Miky a fait s'asseoir près de 150 000 personnes, les à fait gentiment pogoter. Il nous a éclatés, c'était magnifique vraiment et ce d'autant plus que je m'attendais à quelque chose de plus violent. Puissamment sweet.
Après ce concert qui a fini vers 3h, on a dansé comme des folles jusqu'à 6h30 notamment avec Henry Saiz et Jack Beats, on était au top.

(PLAGE)


VENDREDI:
Brandon Flowers. On va pas se mentir, je n'y suis pas allée pour la carrière solo de chouchou, mais parce que oui (attention confession) j'ai adoré les Killers. Et aussi pare que je voulais entendre cette voix là pour de vrai. Elle est encore plus belle qu'enregistrée. Et puis on a eu droit à "Mr Brightside", alors j'étais contente.
Herman Dune. C'est beau, il n'y a pas grand chose d'autre à dire. Le look du Sud (bretelles, chapeau, chemise en jean, barbe fournie) colle parfaitement au personnage et à sa musique, authentique. J'aimais Herman Dune, maintenant je l'adore.
Friendly Fires. Je ne suis pas une grande fan de cette mouvance là, mais je dois dire que tout de même ils ont assuré, fait suffisamment bien leur boulot pour nous faire passer un bon moment.
The Strokes. L'enfer. Le seul concert où les gens devenaient agressifs si on leur passait devant une demi heure avant les premières notes. Moralité, j'ai préféré regarder le concert de loin, là où j'aurai de l'air pour respirer et aucun abruti pour me pousser (et j'ai bien fait puisque ce gig a été une évacuation permanente de fans étouffés). Donc les Strokes. Ils jouent les morceaux comme sur les albums, ont l'air blasé de tous ces fans qui chantent TOUT (paroles, rifs, batterie...) et finissent par se barrer comme des voleurs sans même qu'on ait eu le temps de s'en apercevoir. Donc bon, j'ai dansé, j'étais contente de voir Juju d'amour (oui, aussi), même s'il est gras et blasé, mais globalement déçue.
D'autant plus déçue qu'une de mes copines étant tombée dans les pommes pendant le concert, on a loupé James Murphy. Gnééé.
Du coup après on est retournés faire les foufous vers 4h. J'ai découvert Mary Ann Hobbs, ne DJette aux mixes sombres et pêchus, un vrai bonheur de fin de nuit.


(PLAGE)


SAMEDI:
Lori Meyers. Je ne connaissais pas et ça ne m'avait pas franchement manqué. Une pop-vaguement-rock gentillette en espagnol (sic) par un vague BG en cravate (...). Mais bon, le type avait une belle énergie, il était content et les ibériques du public avaient la pêche.
MUMFORD & SONS. PFIOU. Bon ah j'ai pleuré quand "White Blank Page" a commencé. Une harmonie incroyable, une voix et des choeurs parfaits... J'ai rarement autant souri pendant un concert, été aussi émue. On a eu droit à quelques chansons du prochain album à venir. J'ai hâte.
Arctic Monkeys. Quand on croise Alex Turner deux mois avant à Paris et qu'on le découvre ensuite sur scène, autant dire qu'il y a le jour et la nuit. C'est le concert le plus pêchu du festival: des surprises, des arrangements inattendus une vraie reconnaissance pour le public exultant. (Et je suis aussi love d'Alex hein, ça n'étonnera personne).
PRIMAL SCREAM. Enfin une VRAIE rock star. Le groupe a joué tout Screamadelica (album de 1991), probablement un de leurs meilleurs. Alors Bobby Gillepsie et sa choriste surpuissante ont envoyé du très très lourd, des morceaux de plus de 10 minutes, des enchaînements impeccables pour un mini bain de foule devant la barrière, old school et efficace. Des vrais de vrais.
Après ça, il était 4h, les filles sont allées danser sur Fake Blood et m'ont dit que c'était top, pour ma part j'ai fait la lopette, mes yeux tombaient et la tente m'appelait. BOUM.


(INSOLATION - SIESTE)


DIMANCHE:
Noah And The Wale. Les deux anglaises que nous avons rencontrées nous ont emmené voir ce band dont je ne connaissais que le nom. On découvre donc un chanteur à la mine réjouissante, une pop légère et délicate, joliment écrite et agréable.
Professor Green. Un rap, de bons samples. Et puis c'est briton, on aime on aime on aime.
PORTISHEAD. Beth Gibbons ma déesse. Portishead ou le pouvoir de transformer un véritable événement, un son colossal et surpuissant, en une chose intime, en une émotion enveloppante et singulière qu'on a l'impression d'être seul à sentir alors que l'assemblée entière est traversée par une vibration semblable portée par des visuels sublimes qui m'ont fait pensé à ceux de Nin Inch Nails. Une expérience à part entière.
ARCADE FIRE. Ca n'est pas une nouveauté, eux, je les aime d'amour, et leur spectacle m'a une fois de plus donné raison. Le film de Spike Jonze inspiré de "The Suburbs", des visuels colorés et heureux et puis EUX pour la dernière date de leur tournée. La générosité totale d'un groupe qui n'a plus à faire ses preuves (hein les Strokes!). J'ai encore brai sur "Crown Of Love", mon hymne. Une parfaite set list des albums et ep. Régine a clôturé le concert par Sprawl en dansant comme une poupée, comme à son habitude. Win Butler, comme Beth Gibbons et Bobby Gillepsie est descendu taper dans les mains des premiers rangs. Et le sourire sur tous les membres du groupe, un public heureux, et moi ivre de bonheur d'avoir dansé, chanté et participé à un vrai beau moment.
Chris Geddes (Belle & Sebastian). Le leader nous a livré un petit mix entre mainstream et rock 60' bien agréable.
Et puis d'autres mixes (Aldo Linares) et une ultime balade sur le site histoire de s'épuiser pour arriver à dormir.


(DODO - PACKING - GARE - BARCELONE - PARIS -PLUIE)

Alors vous comprendrez que le retour a été douloureux, un peu comme une longue descente.




Il n'y a plus qu'à attendre l'année prochaine...

dimanche 26 juin 2011

Polanoïde

CA Y EST!
Les pellicules Pola couleur PX680 sont recommercialisées en boutique (Negatif + du moins). Plus besoin de faire des commandes à 15e de frais de livraison, d'attendre son colis en priant pour qu'il y ait encore du stock : LA-JOIE.

Du coup, j'ai cramé ma précieuse pelloche en deux jours, normal.






mercredi 22 juin 2011

LOMOLAMOUR


Avant qu'il ne se remette à faire septembre, il faisait mai, et c'était bien.
Rien de bien neuf, toujours des copains, des chats et des enfants. Je suis amour.
Ma préférée reste celle de Poppy, le chaton de Léa (la bombasse qui rigole dans un coin de photo) qui fait le gros dos. MIAOU.








mercredi 18 mai 2011

Malick ou la Grâce - The Tree Of Life.

La séance de 10h20 ce matin.

Une citation de Job ouvre le film et donne le ton: ce film m'a touché comme d'autre ont connu la Grâce.
Il est 14h38, et je n'ai pas encore pu ouvrir la bouche.

Le film s'ouvre sur une blessure: la mort d'un fils. Pas de psycho-drame.
Cette plaie béante s'ouvre elle-même sur l'Amour, quelque chose de profondément religieux qui touche loin -même si les protagonistes sont catholiques, il ne s'agit pas là d'une leçon de catéchisme mais d'un sentiment si puissant qu'il dépasse la croyance en une religion, en un Dieu.


L'amour de chaque chose et de chacun.
Tout se passe au coeur de cette famille, dans les relations père-fils, mère-enfants, homme-femme, entre frères, hommes-nature.


La nature est probablement l'élément le plus présent du film dont une longue séquence évoque la Création. Déchaînement des éléments. Des volcans en mouvement, émouvants. Premières formes de vie. Un rappel du sublime qu'une bande son magnifique d'Alexandre Desplat accompagne, comme organique, le sang dans la veine des images.
Il s'agit des hommes, de l'Amour inconditionnel qui les lie, de la place qu'ils prennent, se donnent, partagent.



Avec eux nous traversons des espaces bruts, vierges, tourmentés ou sereins.
Brad Pitt étonne et bouleverse par sa sobriété de père de famille puritain et sévère.
Sean Penn ne dit presque pas un mot et n'en est que plus puissant et émouvant.
Et puis il y a la sublime Jessica Chastain, toute en délicatesse, en douceur. La femme, la mère, liant autour d'elle ses fils, son homme et l'univers.



Alors, voilà, vous n'êtes pas plus avancés sur ce que The Tree Of Life raconte, mais je ne crois pas que ce soit le propos.

Allez-y juste. C'est important.

Comme un rappel à l'essentiel.

mardi 17 mai 2011

"Sister Act"

Attention, séquence émotion.

Parce que je vais dire un mot de quelqu'un de formidable.

Vous connaissez peut-être cette personne là vous aussi.

Celle qui vous connaît depuis qu'elle est née, avec qui vous avez passé le plus clair de votre temps, celle avec qui vous inventez des mots étranges (inconnus même de Google, c'est dire), avec qui vous n'avez pas besoin de parler vraiment pour dire "passe moi le sel" ou "merci d'être là". Cette personne-là à qui on pardonne plus vite, pour qui on s'inquiète, avec qui on s'engueule très fort pour finalement se trouver mutuellement ridicule et en rire, une personne qu'on voudrait voir heureuse toujours, qui ne vous méprisera jamais parce qu'elle essaiera toujours de comprendre, qui vous supporte dans le trop et dans le trop peu..
Celle enfin à qui on a donné un nombre excessif de surnom débiles, quoique toujours affectueux -mais débiles.
Je vous souhaite de connaître ça, dans le sang et/ou dans le coeur.

JADOREMASOEUR


mercredi 11 mai 2011

Rencontre avec une Branleuse.

Il y a quelques jours, j'ai été amenée à rencontrer une nana franchement chouette. Frédérique Barraja a.k.a Freddy. Photographe et réalisatrice. En l'occurrence, elle bûche sévère sur un documentaire consacré aux Branleuses (comprenez, à la masturbation féminine).

Une expo photo avait déjà eu lieu sur ce thème, que je soutiens et défends à fond -sans hystéro-féminisme, mais parce qu'il est grand temps de faire la peau (sans mauvais jeu de mots) à ce genre de tabou et de réhabiliter le plaisir féminin dans les consciences étroites de beaucoup de glandus (là c'était un jeu de mots).

Elle avait donc besoin d'une nana pour illustrer son générique basé sur de fausses couv' de magazines féminins, et me v'là!
Je vous tiens au courant de l'avancée du film (actuellement en montage).