Brando reste un de mes dieux. La scène d'ouverture du film m'avait déjà marquée à l'époque: lui (Paul) sous le métro aérien. Juste ça. Bah ça vous en bouche en coin. Déjà, n'y allons pas par quatre chemins, il est beau. Même après le choc sex-symbolique des films de Kazan. Même à48 ans.Même avec du bidou. -Soupir- Et puis, c'est toujours un acteur formidable. Ici c'est la souffrance d'un homme esseulé et qui cherche autre chose, dans un espace neuf, avec quelqu'un d'inconnu -et dont il veut garder l'anonymat réciproque "We don't need names here". Une puissance toute en tension, prête à surgir, mais une puissance du fond.
Cette inconnue c'est elle, Maria Schneider (Jeanne). Je ne l'ai vraiment/pleinement comprise qu'à ce second visionnage. Mutine dans sa fraîcheur seventies, touchante, brûlante, passionnée, entière. Très belle et douée dans ce que son personnage raconte de la passion, de l'amour total, de la douleur.
Et puis, enfin, il y a Bertolucci. Des plans picturaux, des images à la photo sublime, des dialogues intelligents... La sensualité, le sexe, la dou(c/l)eur, la souffrance, l'amour, la beauté. Une oeuvre à part entière.






Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire