lundi 18 octobre 2010

"Eloge de la douceur".

Une nouvelle séance avec la douce Maou. A nouveau les jolis bodies dont on ne se (en tous cas je ne me) lasse pas. Cette fille amène une douceur envoûtante à ses images, quelque chose de surprenant et d'intense, une douceur que je ne me connaissais pas.

Pour entrer davantage dans le bel univers de Maou:
http://mind.games.free.fr/











mardi 12 octobre 2010

"L'important c'est d'se réveiller avec quelqu'un"

Un peu tardivement certes, je suis finalement allé voir le dernier film de Xavier Dolan, Les Amours Imaginaires. Aussi tard par manque de temps, et aussi parce que bringuebalée entre "ce type est un génie" et "franchement faut se calmer, c'est prétentieux, il s'est pris pour qui à 21 ans?". Eh bien, sans crier au génie,j'ai trouvé tout ça assez formidable. C'est beau, vraiment, sans être esthétisant, la BO est superbe -de la première Suite pour violoncelle de Bach à Pass This On de The Knife en passant par le sublime Bang Bang de Dalida- les acteurs, vraiment jeunes sont justes.

Monia Chokri est une beauté troublante, assez magnétique, une belle et forte présence. Niels Schneider, bon, bah dans le genre éphèbe-Louis Garrel-en blond est sublime, personne n'ira là contre, et puis, Xavier Dolan m'a donné l'impression de se regarder beaucoup, mais tout de même, il est très bien là dedans.
Au début du film j'ai eu peur d'assister à une mauvaise copie des Dreamers de Bertolucci. Seulement, même avec une fille, un garçon et un garçon aussi ambigüe qu'un ange, ce film ne parle pas d'un triangle amoureux. Rien de malsain ni d'incestueux. On voit là les hallucinations, les films (sans mauvais jeu de mots) que l'on s'est tous fait quand quelqu'un nous a touché, Bim, comme ça d'un coup. Tout fait sens et devient signe (lire d'urgence Les Fragments Du Discours Amoureux du dieu Roland Barthes), et les amours deviennent imaginaires.
Les dialogues sont écrits, il y a une parole qui se fait entendre. Et cela résonne.
Les images aussi marquent: je pense au moment de la fête, sur Pass This On, une séquence qui aurait pu prétendre au clip de la chanson, une claque visuelle. Et puis les scènes d'amour, d'une extrême pudeur, au rythme de la Suite de Bach.
Dolan dit lui-même que l'aspect superficiel et suranné de l'image est totalement lié à la superficialité de ces amours qu'il décrit et qui pourtant n'existent pas (oui parce que, jusqu'à preuve du contraire, ça se fait à deux).
On rit aussi. On ne pleure pas vraiment mais quelque chose touche quelque part. Pas besoin de savoir d'où et où cela part/arrive. Touché!
Personne ni rien n'est parfait, et quelques longueurs se font sentir, quelques maladresses, mais rien de grave Docteur.
Un peu de frais/vrai fait grand bien.