mercredi 25 août 2010

"Ich spreche kein Deutsch"

BERLIN > Kreuzberg. Deuxième édition, d'un été à l'autre. La ville dont je suis revenue épuisée mais rechargée à bloc. De longues promenades, des fêtes à n'en plus finir, de belles rencontres... en quatre jours, Waouh!
Les vacances sont finies, mais tellement bien finies...







Data - One Night Stand - Horizons Music by Data

















jeudi 19 août 2010

"PUSS PUSS"

Puss, en Suédois, ça veut dire "bisou": c'est mignon, joli et frais, comme la Suède.
J'y avait déjà fait un tour en janvier dernier, par -15, sous un épais manteau de neige. Bref. En été c'est beau, le genre de paysage que l'on oublie pas vraiment. Des moments au top: un bain de minuit dans un lac à peine salé sous le ciel monstrueusement étoilé, pur, la lune forte, et un feu d'artifice. Waouh.
Après, c'est propre, très propre, très calme, très bio. Un bon bol d'air en somme :)









jeudi 12 août 2010

"FRIPOUILLE"

Ayant récemment claqué mes deniers en fripes (tout est relatif), je vous fais partager tout ça.
Les noms à graver au fond de vos mémoires de serial shopper:
Chezel -rue Condorcet (IX)- combishort jaune, short vert Givenchy, T-shirt court 80'.

Guerrisol -Barbes - jean Levi's 501 (bleaché et couvert de tâches d'encre de Chine par une amie pour un shooting)

Vintage -rue des Martyrs (XVIII)- robe blanche et marine, avec le noeud pap'.

Chine Machine et peu chère tout en haut de la rue des Martyrs (XVIII) - chaussures python Freelance, maillot de bain rouge, robe rouge.

Kilostock -rue Peyrolière, Toulouse -chemise à carreaux bleue, blanche et rouge.













dimanche 8 août 2010

"Dernière danse"

"Dernier Tango à Paris", "Ultimo tango a Parigi" dans la langue de Bertolucci.Je l'avais vu il y a quelques années et il était alors entré directement dans mon top 5, voire mon top 3. Ce genre de classement mérite tout de même d'être revu de temps en temps, un peu comme un bilan sanguin. Et bien rien n'a changé. Je l'ai peut être vu avec un nouvel oeil, ayant vieilli, tout ça.

Brando reste un de mes dieux. La scène d'ouverture du film m'avait déjà marquée à l'époque: lui (Paul) sous le métro aérien. Juste ça. Bah ça vous en bouche en coin. Déjà, n'y allons pas par quatre chemins, il est beau. Même après le choc sex-symbolique des films de Kazan. Même à48 ans.Même avec du bidou. -Soupir- Et puis, c'est toujours un acteur formidable. Ici c'est la souffrance d'un homme esseulé et qui cherche autre chose, dans un espace neuf, avec quelqu'un d'inconnu -et dont il veut garder l'anonymat réciproque "We don't need names here". Une puissance toute en tension, prête à surgir, mais une puissance du fond.
Cette inconnue c'est elle, Maria Schneider (Jeanne). Je ne l'ai vraiment/pleinement comprise qu'à ce second visionnage. Mutine dans sa fraîcheur seventies, touchante, brûlante, passionnée, entière. Très belle et douée dans ce que son personnage raconte de la passion, de l'amour total, de la douleur.
Et puis, enfin, il y a Bertolucci. Des plans picturaux, des images à la photo sublime, des dialogues intelligents... La sensualité, le sexe, la dou(c/l)eur, la souffrance, l'amour, la beauté. Une oeuvre à part entière.